toujours pas de photo
Je rassure donc celles qui s'inquiétaient : le déménagement est fini. Les bibliothèques débordent déjà, bien sûr, mais ces nouveaux livres vont directement arriver à leur nouvelle adresse et ne devront pas être portés. Ce qui est appréciable pour les amis qui nous ont aidé lors du déménagement et qui se demandaient comment on pouvait déjà avoir autant de cartons de bouquins.
Donc je confirme : oui, j'aime les livres. Jusqu'il y a peu de temps encore je n'achetais que des romans, en format poche même, et cette ruée sur les livres de loisirs créatifs est toute nouvelle chez moi.
Je n'ai pas encore reçu ma commande amazon, donc je ne peux pas vous commenter à loisir mes acquisitions.
Passons aux avancées tricot.
Le Gilet Mademoiselle est terminé. Finalement, je n'ai pas du autant batailler que je le craignais. Pour compenser le dos trop étroit, j'ai simplement prolongé les devants par deux bandes intermédiaires qui sont venues se glisser sous l'emmanchure. Le jeu de points est harmonieux et reprend les modèles demandés. Mes boutonnières sont réussies. Bref, un résultat satisfaisant. J'espère qu'il plaira à sa "commanditrice". Dès que possible, je vous poste une photo.
Mes chaussettes chaperon rouge stagnent dans le sac à tricot. Toujours ce cruel dilemne : vais-je racheter une pelote supplémentaire juste pour quelques centimètres ? Je n'arrive pas à me décider.
J'ai un peu beaucoup laissé de côté le châle de Tricot Dentelle pour ces mêmes interrogations de matière première. Mes achats compulsifs de livres m'ont un peu freiné sur des achats possibles de laine.
Mais.
Mais j'avais encore du stock. Vous vous rappelez de ceci ?
Un stock de pelotes acquis au mois d'aout pour me tricoter un kyoto d'automne. Depuis j'en ai tricoté deux, pas pour moi, mais il continuait à me démanger. J'ai donc commencé mon Kyot-Dog (moutarde et ketchup), en espérant (sans doute un peu rêveuse) le terminer pour Paques. Il faut dire que, si je tricote moins le soir, toujours un peu fatiguée par le déménagement, j'ai maintenant des trajets de bus plus longs qui me permettent de faire chauffer les aiguilles pendant la journée. Dans ces circonstances, j'apprécie particulièrement les circulaires, d'ailleurs.
La laine jaune orangé du bas prend des jolis reflets de miel doré au soleil, et j'ai déjà hâte d'avoir terminé ce pull. Tout en craignant un peu que cette laine acrylique se révèle trop chaude pour le printemps marseillais. On verra...